Nos musiciens

Augustin Gourdon découvre la musique à travers l’apprentissage du chant et de l’orgue à l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés de Sainte-Anne d’Auray. Il a également la chance d’y être initié au répertoire grégorien, qu’il approfondira plus tard auprès de Louis-Marie Vigne. Cette formation initiale le marque profondément, le poussant jusqu’à aujourd’hui à mener une pratique complète, curieuse et diversifiée de la musique.

À 13 ans, il se tourne vers le piano et entre au Conservatoire Régional de Boulogne, où il étudie également la basse continue et la direction de chœur, tout en apprenant l’écriture et l’harmonie au clavier auprès d’Isabelle Duha à Issy-les-Moulineaux. Il poursuit sa formation au CRR de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, puis rencontre Eric Vidonne, avec qui il travaillera pendant quatre ans à l’École Normale Alfred Cortot. Durant cette période, il étudie également au CRR de Saint-Maur avec Cécile Hugonnard-Roche.

Parallèlement, il participe régulièrement à des master class, notamment avec Konrad von Abel, Marie-Josèphe Jude, Philippe Cassard, Alessandro de Luca ou Akiko Ebi. Son intérêt pour la voix et l’univers du lied et de la mélodie l’amène à étudier l’accompagnement vocal auprès de Françoise Tillard et Inge Spinette, mais aussi de Philippe Biros, dont il reçoit également l’enseignement pour le répertoire soliste.

De 2020 à 2024, il étudie au Conservatoire royal de Mons avec Jean-Michel Dayez. Lors de l’obtention de son Bachelor en 2021, il est nommé Lauréat des Concours Publics. Il se perfectionne désormais au Koninklijk Conservatorium Brussel auprès de Boyan Vodenitcharov, avec lequel il travaille également l’improvisation. Son intérêt pour ce domaine ainsi que pour les pratiques historiquement informées l’amène à s’initier à différents instruments anciens (clavecin, clavicorde, pianoforte), et à expérimenter l’improvisation et la composition dans différents styles anciens.

Depuis son arrivée en France dans les années 2000, elle mène une vie artistique très active en se produisant dans de nombreuses soirées-spectacles, églises et scènes de théâtres parisiens comme l’Auditorium de l’Odéon ou encore le Théâtre de Gymnase. Aussi, Alexandra a eu l’occasion de jouer avec des grands musiciens virtuoses classiques, avec des solistes de l’opéra et des poètes.

Elle offre un répertoire riche comprenant des œuvres de divers genres allant des romances aux chansons russes, en passant par les airs d'opéra, comédies musicales, musique de chambre, œuvres spirituelles, variétés show ou encore musique de jazz. Parmi cela se trouvent des compositions en français, espagnol, russe, allemand, italien et ancien slave, ainsi qu'en latin et en tatar.

En 2006 elle a créé sa propre chorale dans le Val de Marne - le Chœur des Marronniers - où
de jeunes chanteurs aux voix d'or formés par elle enchantaient un public aussi bien expert que néophyte.

Lorsqu’elle monte sur scène, que ce soit en s’accompagnant au piano ou encore en chantant sur un air d’orchestre, Alexandra suscite les plus vives émotions, la joie de vivre, et la sentimentalité de ses racines. Elle vous plonge dans son univers intemporel, existentiel et féerique où les grands airs classiques, les tubes internationaux et les merveilleux chants russes coexistent en parfaite harmonie, ce qui la rend unique en son genre.

À la suite d'une névralgie faciale qui l'immobilise pendant près de deux ans, elle entre seule en studio et compose un nouvel opus en forme de journal intime.

La douleur devenue amie, une poésie de l'épars émerge sans concession sur sa condition humaine. Une certaine vision de notre monde en catastrophe aussi.

​En 2025, Lili est soutenue par la Luciole et est lauréate du NORMA.

Également photographe, écrivain et auteur-compositeur, il expérimente dans l’écriture cinématographique une synthèse de tous les arts par une recherche de décloisonnement des genres.

Doué d’une technique exigeante et pointue dans son traitement de l’image et du son, il déploie une esthétique élaborée au service de son propos et crée un cinéma novateur qui bouscule les codes conventionnels de la narration.

Pianiste de Blues et de Jazz, Didier adore expliquer ces deux genres de musique devant le clavier et apprendre à jouer sans partition le Blues et le Jazz traditionnel à des pianistes classiques de toute génération, afin qu’ils puissent jouer aussi sans partitions.

Autodidacte, Didier s’est formé au Blues dans le Kentucky, où il a eu la chance d’accompagner un soir la Raylett leader de Ray Charles, MaryAnn Fisher, qui avait une voix exceptionnelle.

Il a remplacé Nina Simone lorsqu’elle quitta la scène au milieu de son récital à Paris en 1980.

Il a accompagné les saxophonistes Aimé Barelli à une soirée à Saint-Cloud, et Claude Luter à Reims lors d’un gala en 1971.

Il a rencontré Count Basie, Errol Garner et Oscar Peterson à Paris.

Il a notamment joué en public au Maroc, en Tunisie, au Portugal, en Italie, aux Pays Bas, en Angleterre, à Djakarta… Et plus précisément, à la London School of Music, au club Stolen Moments de Pittsburgh et en Californie au Ritz Carlton de Pasadena, et au DelMar Grand.

A Paris, il a joué au Petit Journal Montparnasse et à la Closerie des Lilas ; il a joué à La Turballe et à Piriac ; et à La Baule, au Café Conserves et à l’Hôtel Hermitage ; dans le Berry, il a donné un récital à l’Abbaye de La Prée et au Château du Coudray.
 

Il a également bénéficié de la richesse et des connaissances de sa famille et a été encouragé par son père à étudier de manière approfondie la médecine et la musique. À l'âge de 14 et 15 ans, il a fait une rencontre qui a changé sa vie en France, lorsqu'il a rencontré le maître du jazz Stéphane Grappelli, qui l'a coaché pendant les vacances d'été, lui faisant découvrir une passion pour le jazz et le swing qui allait durer toute sa vie.

À l'adolescence, il travaillait déjà professionnellement au niveau national en Roumanie et est rapidement devenu célèbre en interprétant de la musique populaire et de la musique folklorique traditionnelle. Sa notoriété lui a ouvert plusieurs portes et il a été invité à s'installer à New York entre 1982 et 1984. Là-bas, il a joué de la musique pop et dance avec de grands orchestres, interprétant principalement des morceaux écrits pour des danseurs dans de très grandes salles de la côte est des États-Unis.

Tout en se produisant avec divers groupes américains en tant que soliste et improvisateur, il a commencé à travailler régulièrement sur des bateaux de croisière pour la compagnie Carnival, dans les Caraïbes et en Amérique latine. Au cours de ces années, il a appris à maîtriser le violon dans la musique cubaine et latino-américaine, tant avec de petits ensembles qu'avec de grands ensembles.

Au début des années 90, à New York, Rares rencontre sa future épouse Veronica, une galeriste italienne. Ils décident rapidement de fonder une famille et déménagent en Sicile, où il forme son propre groupe, un groupe traditionnel « roumain Taraf » composé de ses anciens compagnons de musique de Bucarest. Le groupe interprétait de la musique traditionnelle d'Europe de l'Est et de la musique tzigane avec violon, contrebasse, clarinette, accordéon et Marius Mihalache au cymbalum, qui est devenu plus tard mondialement célèbre.

Doté d'une mémoire exceptionnelle, il assimile le vaste répertoire de la musique italienne, de la musique classique à la musique napolitaine en passant par les chansons folkloriques traditionnelles. Il devient rapidement un soliste très demandé et continue à travailler dans toute l'Italie en tant qu'artiste de studio, soliste, arrangeur, se produisant avec Paolo Conte jusqu'à sa mort, et dans de nombreux autres projets.

Pendant tout ce temps, son Taraf roumain a continué à faire des tournées en Italie, en première partie de Earth Wind and Fire, Kool and the Gang, Stevie Wonder, parmi tant d'autres. Sa réputation lui a valu d'être nominé et de remporter le prix « Artiste national de l'année 2004 » pour sa contribution culturelle, décerné par le ministère italien de la Culture.